FAQ
Retrouvez sur cette page les réponses aux questions fréquemment posées
Cette application, c’est un outil que nous mettons à votre disposition pour faire entendre votre voix.
En 2022, 74% des Français déclarent se mobiliser en faveur de la consommation Responsable (Baromètre 2022 GreenFlex ADEME)
Mais lorsque l’on est seul dans son hypermarché ou chez soi face à nos achats, le passage à l’acte est parfois compliqué.
Qui se sent à l’aise avec le fait que l’immense majorité de nos produits non-alimentaires soient fabriqués dans des pays où les normes sociales et environnementales sont à des années lumières des nôtres. Qui n’a pas envie de dire aux marques que leurs choix de localisation ne sont plus en phase avec nos attentes ?
Pour ne plus subir cette situation, il manquait un outil d’information et surtout d’action pour construire la consommation de demain.
▶ En scannant le code barre du produit et en y associant le pays d’origine identifié (généralement sur une des étiquettes ou de l’emballage), on contribue à l’action de transparence.
▶ En consultant le score du pays et de la marque en question, on s’informe et on peut modifier (ou pas) nos choix de consommation.
▶ En faisant connaitre aux marques notre ressenti (favorable ou défavorable), on pourra peut-être exercer une influence dans les choix de localisation de la production.
Bref, cette application, c’est l’envie de construire collectivement une consommation plus acceptable par notre belle planète.
Cette application, elle ne vient pas de nulle part. Nous avons pris le temps de longuement tester l’idée avant de nous lancer dans l’aventure du développement.
Le concept en main, nous avons pris le temps d’interroger plus de 300 personnes dans la rue, dans la région lilloise. C’était au printemps 2022. Ce moment fut décisif pour ce projet. Si l’intérêt n’était pas là, malgré la force de nos convictions, il fallait arrêter.
Alors que les résultats remontaient, un chiffre résonnait de plus en plus fort : 74%.
Parmi les personnes interrogées, 74% nous disaient que l’application pourrait les amener à changer leurs habitudes de consommation. Même avec une marge d’erreur, c’était bien au-delà de nos espérances.
Et si c’était vrai ? et si nous pouvions avoir un impact et accélérer le développement d’une consommation plus durable ?
En ce beau mois de mai 2022, la décision était prise. Cette application, nous allions la faire.
C’est vraiment vous qui choisissez. En magasin, dans le métro ou dans votre canapé.
▶ IDENTIFIER : Au début, la base de produits (non-alimentaires) sera relativement vide et c’est normal, vous faites partie des premiers utilisateurs. Donc, lorsque vous scannerez un produit, il vous sera indiqué que « ce produit n’est pas encore identifié » avec la possibilité de saisir le nom, la marque, la catégorie de produit, éventuellement l’existence d’un label d’origine, le pays d’origine Made in) figurant sur l’étiquette ou l’emballage et de prendre une belle photo ! (Bientôt, nous pourrons importer de larges bases de données utilisées par les supermarchés notamment.)
Avec tout cela, nous sommes capables d’enregistrer le produit et donc de mettre l’information à disposition de la communauté.
▶ EVALUER : Nous pouvons également calculer le Better Score associé au pays de l’origine et vous le communiquer (en cliquant sur « Plus de détails »). Libre à vous de consulter les éléments du scoring qui vous intéressent.
▶ S’EXPRIMER : Ensuite, vous pouvez exprimer votre opinion de consommateur, Stop / On Verra / Encore, qui sera conservée anonymement comme un reflet de l’opinion d’achat de consommateur.
Pour dialoguer directement avec la marque, vous avez la possibilité de cliquer sur le Mégaphone qui se trouve à côté de la marque et de lui faire savoir votre avis sur l’origine de ce produit.
Si vous avez une idée de produit ou marque alternative à proposer, vous pouvez aussi nous la communiquer et nous le partagerons prochainement avec la communauté.
Que vous soyez dans votre canapé à déballer vos derniers achats, en famille à discuter d’un produit ou d’un autre ou en boutique à réfléchir à vos prochaines emplettes, il n’y a pas de mauvais moment pour se poser des questions sur ce que nous consommons.
Le sujet du score est rapidement devenu central dans le projet. Nous voulions donner immédiatement à nos utilisateurs une idée des conditions environnementales et sociales dans le pays d’origine du produit.
Beaucoup d’informations sont disponibles mais difficilement accessibles au moment de faire notre choix de consommateur. Nous voulions répondre rapidement à quelques questions.
▶ D’un point de vue écologique, dans le pays identifié :
① Quelle est la situation écologique en termes de pollution de l’air et de l’eau, de préservation de l’écosystème et de traitements des déchets ?
② Quelle est sa trajectoire en terme de lutte contre le réchauffement climatique ?
③ Ce produit vient-il de loin avec les effets liés en terme d’émission de gaz à effet de serre (GES) ?
▶ D’un point de vue social, dans le pays identifié :
① Quel est le niveau de respect des droits et de la protection du travail ?
② Existe-t-il une différence significative de revenu entre le pays d’origine et le pays de consommation ?
③ Existe-t-il un risque de travail d’enfants?
Il a fallu ensuite identifier les acteurs de confiance publiant régulièrement des statistiques fiables (Environmental Performance Index, Confédération syndicale internationale, Banque Mondiale, Unicef…).
Il a fallu les agréger sous la forme d’un algorithme avec les pondérations raisonnables des différents facteurs intégrés. Puis bien-sûr documenter la base de données.
Bref, des jours de travail, de réflexion mais, au final, un BETTER SCORE qui permet de se faire rapidement son opinion.
De plus, nous avons réalisé une PREMIERE mondiale (!!!), en vous donnant la possibilité de personnaliser le score en fonction de vos sensibilités. L’algorithme est par défaut défini avec une pondération à 50%/50% sur les critères environnementaux et sociaux. Vous avez la possibilité de le modifier dans votre profil.
Nous avons également intégré la possibilité d’appliquer des bonus et malus aux marques en fonction de leurs pratiques en termes de transparence et d’efforts de localisation de leur production (validée par un label).
Produire en France plutôt qu’à l’étranger, quelles conséquences ?
Le made in France, défini comme le contenu en valeur ajoutée française de la demande intérieure finale française, a baissé de 11 points entre 1965 et 2019, passant de 89 % à 78 %. Cette tendance à la baisse du made in est commune aux pays européens et reflète la mondialisation croissante des dernières décennies, notamment l’expansion du commerce chinois depuis le début des années 2000. La baisse du made in est particulièrement prononcée en France pour les produits manufacturés, pour lesquels il est passé de 82 % à 38 %.
L’implantation d’une production sur le territoire a des répercussions sur l’ensemble des chaînes de valeur. Ces mécanismes d’entraînement via les fournisseurs accroissent les effets favorables sur l’activité et l’emploi en France de l’installation d’un nouvel établissement, relativement à la création d’une installation similaire à l’étranger. L’effet d’entraînement, défini comme la valeur ajoutée totale du nouvel établissement et de ses fournisseurs rapportée à la valeur ajoutée du nouvel établissement seul, et simulé ici sous l’hypothèse forte que les chaînes de fournisseurs des nouveaux établissements seraient similaires à celles des filières existantes, serait de l’ordre de 2,0 dans l’industrie manufacturière, et de 1,6 dans les services marchands.
Dans la mesure où l’intensité en gaz à effet de serre (GES) de la production est aujourd’hui plus faible en France que dans le reste du monde, produire en France plutôt qu’à l’étranger a aussi, à consommations inchangées, un effet potentiellement favorable sur les émissions mondiales de GES. Cela accroît les émissions sur le territoire national mais diminue l’empreinte carbone du pays.
Alexandre Bourgeois (Insee), Jérémi Montornes (Banque de France)
INSEE ANALYSES No 89
Paru le : 30/10/2023
Nous avons fait le choix de nous intéresser en priorité à la consommation des produits non-alimentaires. Cela peut paraitre surprenant mais on vous explique pourquoi.
① L’urgence est sur le non-alimentaire : de facto, la part des produits importés en France est très variable selon les produits. Le Made in France est même majoritaire pour les denrées alimentaires, les boissons et les produits à base de tabac (59.8% – étude INSEE 2019).
En revanche, la part des produits importés est beaucoup plus élevée pour la consommation en biens manufacturés (64 % d’importations, voire plus de 85 % pour les biens fabriqués). Cette part est même de 87 % pour la consommation de textiles, de produits de l’industrie de l’habillement ou du cuir et de la chaussure, aux neuf dixièmes de façon directe.
② Un marquage d’origine complexe sur l’alimentaire : l’indication de l’origine est obligatoire pour les viandes préemballées des espèces porcine, ovine, caprine, ainsi que pour la volaille. Pour les autres produits alimentaires, il reste facultatif. Depuis le 1er avril 2020, lorsque l’étiquetage fait apparaître l’origine d’une denrée alimentaire et que celle-ci diffère de celle de son ingrédient primaire, l’indication de l’origine de l’ingrédient en question devient obligatoire. L’ingrédient primaire est défini comme l’ingrédient entrant pour 50 % ou plus dans la composition.
Ces informations d’origine sont donc très différentes du marquage d’origine apposé sur les produits non-alimentaires. Pour l’utiliser, les marques doivent respecter certains critères qui varient selon la nature du produit concerné. De manière générale, c’est le lieu de la dernière transformation substantielle du produit qui est pris en compte. Selon les cas, il peut s’agir d’un changement de position tarifaire douanier (par exemple l’assemblage des composants d’une voiture), de la création d’environ 45 % de la valeur ajoutée, ou encore d’un critère d’ouvraison spécifique (pour un t-shirt, le tissu doit être fabriqué en France : le seul flocage n’est pas suffisant).
③ Il y a déjà beaucoup d’applications existantes qui font déjà un excellent travail (Yuka, Open Food facts…) pour les produits alimentaires, notamment en ce qui concerne la qualité nutritionnelle, la recyclabilité des emballages… Mais pour ce qui est des produits non-alimentaires, les consommateurs sont beaucoup moins bien équipés et c’est là que BETTER THINGS intervient !
La version de l’application que vous utilisez actuellement, c’est la première pierre d’un projet qui voit beaucoup plus loin.
Actuellement, vous pouvez scanner un produit, analyser le Better Score, vous adresser aux marques, recommander un produit. C’est déjà super ! Mais nous savons que ce n’est pas assez.
① Déjà, nous allons massivement documenter la base de produits en validant des accords avec les gestionnaires de bases produits de distributeurs.
② Pour devenir un compagnon fidèle du cheminement vers la consommation de demain, il faudra permettre aux utilisateurs de suivre leurs actions dans le temps, d’être récompensé(e)s pour leur impact. Ce sera fait par une mécanique de badges à la « Duolinguo ». Cela marche pour apprendre une langue, pourquoi pas pour réapprendre à consommer ?
③ Cette évolution a été plébiscitée lors de nos études clients, les utilisateurs veulent connaitre les alternatives plus locales, généralement absentes de nos rayons. C’est la raison pour laquelle on pourra trouver ces produits dans l’application pour faciliter la vie des consommateurs et donner une chance à ces entreprises de se développer.
④ Un déploiement à l’international, ce sujet de la consommation responsable est global. Nous sommes persuadés que BETTER THINGS peut accélérer le mouvement. C’est pour cela que cette application a été conçue pour pouvoir fonctionner en dehors de nos frontières (avec notamment un algorithme de scoring géodynamique, qui s’adapte en fonction du pays d’utilisation).
Tout un programme donc, avec un développement des différents aspects prévu sur une période de 24 mois (en fonction de nos moyens et de la dynamique du projet bien-sûr).
A ce stade du projet, nous avons besoin de confronter cette première version de l’application, ce que l’on appelle la bêta-version, à la réalité de son usage. De la réalité, à la pratique !
C’est pour cela que nous faisons appel à vous, nos magnifiques et bienveillants BETTER BETA-TESTEURS. Et ce n’est pas une mince affaire !
Un bêta-testeur est une personne impliquée dans le processus de test d’une application en phase bêta. Cette étape cruciale permet d’identifier et corriger les problèmes avant la sortie officielle de l’application.
Le rôle principal du bêta-testeur consiste à utiliser intensivement l’application, explorer ses fonctionnalités et rapporter toute anomalie ou dysfonctionnement rencontré. Il peut également fournir des suggestions pour améliorer l’ergonomie et l’utilisabilité du produit.
Si vous n’êtes plus sûrs de comment nous faire parvenir vos commentaires, n’hésitez pas à nous contacter sur cette adresse email hello@betterthings.app.
Le projet est porté par un duo d’entrepreneurs engagés pour le changement par le digital. Stéphane DEVULDER (fondateur de la Fabuleuse French Fabrique) et Frédéric BOSSARD (Scientific Director à SKEMA BSdu MSC Digital Marketing et Intelligence Artificielle) partagent l’envie d’éclairer la consommation par la data à impact.
Ce projet, c’est surtout une œuvre collective avec beaucoup de contributeurs sans qui l’aventure n’aura pas débuté :
1000 Merci à
L’équipe dév’ de l’Agence Wacan avec Cyril à la baguette pour avoir réussi à coder l’impossible (un algorithme géodynamique, personnalisable et le tout, dans un MVP…).
Iryna et l’Agence Unimage Communication pour le design et le branding ou comment rendre un sujet très sérieux (anxiogène ?? 😉) optimiste et positif.
Aux génialissimes étudiant(e)s du Master Marketing Digital Skema qui ont phosphoré sur ce projet ces 2 dernières années.
Anaïs et le cabinet June Partners pour nous avoir accompagné dans la première réflexion, notamment sur l’épineux sujet du scoring. Merci à toutes celles et ceux qui ont participé à nos ateliers.
La FIMIF, Amandine et Vincent, avec qui nous avons décidé que « ne rien faire » n’était pas une solution et qu’il fallait que quelqu’un se lance.
Martin J. Wolf de l’Environmental Performance Index et Tim de la Confédération syndicale internationale pour nous avoir autorisé à utiliser l’incroyable travail réalisé par leurs équipes.
L’équipe de Skema ventures (the glocal impact entrepreneurship incubator-accelerator of Skema business school) pour leur confiance et accompagnement.
Le Grand Annecy, La Cci Haute-Savoie, La French Tech In The Alps Annecy, Thésame Innovation pour avoir pu bénéficier du fabuleux programme Formule Start !
ET DEMAIN ?
Ce n’est que le début de l’aventure Better Things
Nous programmons une expansion de la base de données de produits, l’accompagnement ludique de l’utilisateur vers la conso-responsabilité, la découverte de produits locaux et durables, et un déploiement au-delà de nos frontières.
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PARAMÈTRES DE SCORING
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INTERVIEWÉS POUR LES ÉTUDES
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ÉTUDIANTS MSC SKEMA MOBILISÉS
50+
BÊTA-TESTEURS À CE JOUR